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Au début de la Restauration, l’espace compris entre les grands boulevards et le mur des Fermiers Généraux n’est pas entièrement urbanisé. L’urbanisation des faubourgs a aligné les constructions le long des voies menant aux barrières, également le long des voies transversales qui les relient, en laissant vides de vastes espaces intermédiaires. Ces espaces sont occupés par des vergers, des terres de culture, des fermes où l’on élève des vaches [1], des pâtures dans la vallée de la Bièvre, quelques restes de l’immense vignoble d’autrefois dans les XIe et XIIe arrondissements actuels [2]. Plan de Maire l’espace urbanisé en rouge délavé n’occupe vers 1820 qu’une partie de l’espace enfermé dans le Mur des Fermiers Généraux aux limites du plan. Au nord de Paris, ce sont ces espaces vides qui donneront naissance au nouveau quartier Poissonnière, au quartier Saint-Georges, à la Nouvelle Athènes, au quartier de l’Europe [3], tandis qu’à l’ouest, entre la Seine et les Champs-Elysées, des terrains vagues seront à l’origine du quartier François Ier. Les acteurs de l’urbanisation Les pouvoirs publics La création de ces quartiers nouveaux naîtra de l’initiative de promoteurs privés. Pour l’extension de Paris, la création de rues nouvelles, de quartiers neufs, [le préfet Chabrol de Volvic] était convaincu que l’administration avait tout intérêt à faire appel à des compagnies privées. » Dès août 1821, il exprime le souhait que les spéculations et l’intérêt des compagnies viennent au secours de l’Administration » [4]. Vue de l’Hôtel-de-Ville de Paris, dessin de Christophe Civeton 1819 Cette position s’explique principalement par l’insuffisance des ressources de la Ville, limitées aux produits de l’octroi, qu’aggravent les difficultés financières héritées de l’Empire [5]. Elle n’entraîne cependant pas un total laisser-faire. Comme l’ouverture de toute voie publique nouvelle suppose l’autorisation des pouvoirs publics, ceux-ci disposent du moyen juridique d’imposer aux lotisseurs le respect d’un ensemble de prescriptions relatives à l’éclairage, à la largeur des voies, à la hauteur des bâtiments, au pavage des rues, à la construction de trottoirs. Ils sont aussi en capacité d’imposer aux lotisseurs, outre l’obligation qui leur est faite de céder gratuitement à la Ville l’emprise des voies nouvelles, des tracés garantissant leur intégration au réseau viaire existant. L’ensemble de ces obligations [avait] d’autant plus de force que leur respect conditionnait la réception [des nouvelles rues] par l’administration et leur classement comme voies publiques, et que ce classement seul transférait à la Ville la charge de l’entretien d’une voie nouvelle. [6]» Les promoteurs privés Pour chacun des nouveaux quartiers, l’initiative émanera d’un petit nombre de promoteurs, généralement réunis en société l’opération du nouveau quartier Poissonnière est lancée en 1821 par André et Cottier, Laffitte, Constantin, Lenoir ; celle du quartier François Ier en 1822, par les époux Bareau, Caprou, Constantin et Brack ; celle du quartier Saint-Georges, en 1823, par Constantin, Dosne, Sensier et Loignon ; celle du quartier Nouvelle Athènes, par Lapeyrière et Constantin, en société plus tard avec Rougevin ; celle du quartier de l’Europe, par Hagerman et Mignon, qui commencent indépendamment à acquérir des terrains dans la plaine des Errancis et celle de l’Epine, avant de conclure entre eux une convention, en 1824 [7]. Les professions de ces lotisseurs sont banquier André et Cottier, Laffitte, Hagerman, receveur général des finances Dosne, Lapeyrière, architecte Constantin, Rougevin, entrepreneur des serrureries et bâtiments du roi Mignon, ancien notaire Cottin, Sensier, officier supérieur de cavalerie Brack, propriétaire Loignon. Certains apparaissent dans plusieurs opérations, dont Constantin, le plus actif, cité ici quatre fois. La constitution par ces lotisseurs de vastes emprises foncières est facilitée par l’existence de grandes propriétés, souvent d’anciens biens nationaux. Ainsi, le lotissement du nouveau quartier Poissonnière s’appuie sur l’ancien enclos Saint-Lazare 20,5 ha, ancien bien national. Le lotissement du quartier Saint-Georges s’effectue sur le Jardin Ruggieri 1,1 ha et les terrains avoisinants. Le lotissement du quartier de l’Europe se fait en partie sur l’emplacement d’une propriété dite de Tivoli 6,35 ha, ancien bien national et jardin public depuis 1795. Au-delà de ces grandes propriétés, les lotisseurs multiplieront les achats de terrains pour élargir leurs emprises, sans parvenir toujours à leurs fins, du fait de l’existence des parcelles déjà construites le long des voies existantes, et aussi de la résistance de certains propriétaires qui refuseront toute transaction. Les compagnies de chemin de fer Le début du XIXe siècle voit apparaître un nouvel acteur les compagnies de chemin de fer. La volonté d’installer les têtes de ligne au plus près des pôles d’activité centraux pour afficher aux yeux de tous la modernité du nouveau mode de déplacement, mais aussi ne pas gaspiller l’un des principaux atouts du chemin de fer – la rapidité [8]» conduit les compagnies à acquérir, par des ventes amiables ou des expropriations, des terrains intra-muros pour y implanter les voies et y bâtir leurs embarcadères. Par l’ampleur de leur emprise, ces acquisitions remodèlent profondément les quartiers. Vue du chemin de fer de Paris à Saint-Germain, point de départ Place de l’Europe, estampe de Jean-Baptiste Arnout 1788-1865. Le nouveau quartier Poissonnière En 1821, André et Cottier constituent, avec Constantin, Lafitte et Lenoir, représentant le duc de Bassano, une société en participation en vue de créer un nouveau quartier Poissonnière [9]. Entre les rues du Faubourg-Poissonnière et du Faubourg-Saint-Denis, le faubourg Poissonnière s’est urbanisé au XVIIIe siècle depuis les Grands Boulevards jusqu’aux limites méridionales de l’enclos Saint-Lazare voir Le développement des faubourgs 1600-1790 3/4. Au début de la Restauration, cet enclos – dont l’origine remonte au XIIe siècle – se présente comme un vaste terrain entouré de murs, qui s’étend au nord depuis la rue de Chabrol, ouverte en 1822, jusqu’aux abords du mur des Fermiers Généraux [boulevard de la Chapelle]. Propriété, avant la Révolution, des religieux de la Maison Saint-Lazare [établis à l’emplacement de l’actuelle Médiathèque Françoise Sagan], il était devenu, comme bien national, propriété de la Ville de Paris [10]. André et Cottier acquièrent les terrains de l’enclos et font élaborer un plan de lotissement qui se construit sur deux axes. Le premier est la rue de Hauteville, ouverte entre 1772 et 1792 entre le boulevard de Bonne-Nouvelle et la rue Paradis-Poissonnière [rue de Paradis], qu’il s’agit de prolonger vers le nord. Le second est la route d’Allemagne [avenue Jean-Jaurès], prolongée en 1768 en ligne droite depuis le carrefour de la rue de Meaux jusqu’à la rue du Faubourg-Saint-Martin, et qu’il s’agit de prolonger à nouveau jusqu’à la rue du Faubourg-Poissonnière sous le nom de rue Charles X [avenue Lafayette]. A l’intersection de ces deux axes, le plan prévoit de créer une place hexagonale [ce sera la place Franz-Liszt], surmontée d’une église [ce sera Saint-Vincent-de-Paul], bâtie sur deux buttes préexistantes. Plan Andriveau-Goujon 1845 détail montrant le Nouveau Quartier Poissonnière. Ce plan prévoit également l’ouverture de plusieurs rues une rue transversale dite rue de l’Abattoir [rue de Dunkerque] parce qu’elle se dirigeait vers l’abattoir de Montmartre ; la rue de la Barrière du Nord [entre la rue du Faubourg-Poissonnière et la rue Saint-Quentin, absorbée par le boulevard Magenta] ; la rue du Chevet-de-l’Eglise [rue de Belzunce] ; la rue des Jardins-Poissonnière [rue Rocroy] ; la rue du Gazomètre [rue d’Abbeville], destinée à rejoindre l’usine à gaz [n° 129 de la rue du Faubourg-Poissonnière] ; la rue du Delta [rue de Valenciennes] ; la rue de la Barrière Saint-Denis [boulevard de Denain] ; la rue des Magasins [rue Saint-Quentin] ; la rue des Petits-Hôtels. Après que le plan du quartier est approuvé par ordonnance royale le 31 janvier 1827, le succès n’est pas immédiat. La société, qui ne peut revendre que le cinquième de ses acquisitions, se déclare en faillite en 1830 [11]. Le lotissement doit ensuite sa transformation rapide au voisinage des deux grandes gares du Nord 1846 et de l’Est 1849. Au nord de la rue de l’Abattoir [rue de Dunkerque] subsistera toutefois un terrain inhabité et non viabilisé en raison de vastes fondrières et de trous de carrière, jusqu’à la construction de l’hôpital Lariboisière 1854. Le quartier François Ier En 1822, Brack, ancien colonel de la Grande Armée, fonde avec l’architecte Constantin, les époux Bareau et les époux Caprou, la Société des Champs-Elysées, en vue de lotir le triangle compris entre le Cours-la-Reine [aujourd’hui, sur cette partie, Cours-Albert‑Ier], l’Allée-des-Veuves [avenue Montaigne] et l’avenue d’Antin [avenue Franklin-Roosevelt]. Le quartier des Champs-Elysées est, depuis que les troupes russes puis anglaises y ont établi leur campement – à deux reprises, entre mars 1814 et janvier 1816 – à l’état d’abandon. Le Mémoire sur l’embellissement des Champs-Elysées et les avantages que le Gouvernement et la population parisienne doivent en retirer le décrit ainsi en 1835 C’est, tour à tour, en hiver, le désagrément de la boue ; en été, celui de la poussière ; en toutes saisons, après les moindres pluies, ce sont des fossés remplis d’eau fangeuse qui font que l’air est vicié et sont cause de mille accidents. Sous les arbres et dans les carrés, c’est une malpropreté révoltante. La nuit, personne n’ignore que ce lieu est le refuge honteux des hommes comme des femmes de mauvaise vie, et bien souvent aussi celui des malfaiteurs… » [12]. De fait, les terrains acquis par la Société sont des terrains vagues, en bordure de Seine, que n’a pas encore atteint la croissance de la ville vers l’ouest. Plan Andriveau-Goujon 1845 détail montrant le Quartier François Ier. Le plan de lotissement prévoit l’ouverture de deux rues les rues Bayard et Jean-Goujon, dont l’intersection forme la place François Ier la rue François-Ier ne sera percée qu’en 1861. Afin de donner une identité au quartier, le colonel Brack fait transporter, pierre par pierre, depuis Moret-sur-Loing, le portique d’une maison Renaissance, bâtie par un riche notable de l’endroit, Nicolas Chabouillé, contrôleur des deniers communs. Ce portique décorera l’hôtel destiné à Mlle Mars – qui serait aujourd’hui situé à l’angle du cours Albert-Ier et de la rue Bayard [13]. L’hôtel sera revendu avant même qu’elle ait eu le temps de l’habiter, et les terrains ne trouveront pas preneur. Le 13 décembre 1833, le journal Le voleur écrit La charrue sillonne aujourd’hui aux Champs-Elysées les vastes terrains sur lesquels on voulait, il y a quelques années, construire le quartier dit de François Ier. Cette circonstance, si l’agriculteur peut s’en réjouir, est affligeante en revanche pour les arts et plus encore pour les propriétaires de ces terrains [14] ». Maison dite de François 1er, au coin de la rue Bayard, dessin 1860. En 1850, on comptait, outre la maison François Ier, six autres immeubles dans les rues Jean-Goujon et Bayard. Deux conçues pour des habitations bourgeoises, mais qui en fait avaient été divisées en garnis loués à des artisans. Les quatre autres étaient des maisons de rapport destinées à des ouvriers […] Ce lotissement François Ier, originellement prévu pour recevoir une habitation élitiste, s’était donc orienté, pendant plus de quarante ans, vers un type de logement ouvrier ou artisanal. [15]» Il faudra attendre la seconde moitié du siècle pour que tout change. Entre 1850 et 1870, dans un quartier désormais devenu à la mode, s’élèveront les hôtels particuliers que bâtiront de grands industriels et des membres de l’aristocratie d’Empire – dont le prince Jérôme Bonaparte qui fera édifier, à l’emplacement actuel du n° 18 de l’avenue Montaigne, la Maison pompéienne, que fréquenteront, entre 1860 et 1866, Rachel, Théophile Gautier, Sainte-Beuve, Mérimée… Le quartier Saint-Georges et la Nouvelle Athènes Dès 1819, une opération privée est lancée par Lapeyrière, receveur général du département de la Seine, qui a résolu de lotir le secteur compris entre les rues de La Rochefoucauld, de la Tour-des-Dames, Blanche et Saint-Lazare. Associé à l’architecte Constantin, il fait bâtir un ensemble de maisons particulières entourées de jardins, qui prend le nom de Nouvelle Athènes », habitée dès cette époque par de nombreuses personnalités du monde des arts et de la politique Mlle Mars, au n° 1 de la rue de la Tour-des-Dames ; Mlle Duchesnois, comédienne, au n° 3 ; le peintre Horace Vernet au n° 5 ; le peintre Paul Delaroche au n° 7 ; le tragédien Talma au n° 9 [16]. A proximité immédiate, le quartier Saint-Georges se constitue au-delà de la Chaussée-d’Antin, dans un périmètre bordé par la rue Saint-Lazare au sud, les rues de la Rochefoucauld et Jean-Baptiste-Pigalle à l’ouest, le mur des Fermiers Généraux [boulevard de Clichy] au nord, la rue des Martyrs à l’est. Plan Andriveau-Goujon 1845 détail montrant le Quartier Saint-Georges. D’après les plans parcellaires du fief de Montmoyen, ce territoire comportait des terrains non bâtis d’assez grande étendue, entourés de maisons longeant les rues, dans la première moitié du XVIIIe siècle. Il reste presque inchangé jusqu’à la veille du lotissement, à ceci près que de nouveaux hôtels particuliers apparaissent sur la rue de la Rochefoucauld. [17]» Ces terrains seront urbanisés, non par un seul acteur, mais par plusieurs dizaines, ce qui explique la complexité de l’histoire du quartier à sa naissance et l’absence d’unité morphologique de ses rues, chaque rue ou ensemble de rues [étant] destinée à la desserte des parcelles produites par le lotissement des propriétés de chaque lotisseur [18]». Ces acteurs se démultiplient d’autant plus que la plupart disposent de capitaux restreints, ce qui les conduit à limiter leurs interventions et à rechercher des prises rapides de bénéfices. Ainsi, certaines propriétés sont loties en partie puis cédées, pour le reste, à d’autres lotisseurs. Et la plupart des lotisseurs vendent les lots à bâtir, la construction étant réalisée par d’autres acteurs avant la livraison finale des immeubles à leurs propriétaires [19]. Parmi les lotisseurs, l’architecte Constantin occupe toutefois une place particulière, en raison du volume des achats qu’il réalise d’abord en son nom propre, puis au nom de la Société des terrains Ruggieri et Saint-Georges, qu’il constitue le 1er avril 1823 avec Sensier, ancien notaire, Dosne, ancien agent de change près la Bourse de Paris, et Loignon, propriétaire Constantin se retirera toutefois de la société le 10 janvier 1827 en transférant ses droits à Dosne [20]. Entre 1820 et 1824, Constantin et ses associés réalisent 14 acquisitions dont 7 pour la seule année 1822, ces achats étant complétées en 1828, 1834 et 1835. Ces acquisitions leur permettent de disposer d’un volume suffisant de terrains pour y ouvrir un ensemble de voies nouvelles. Sont ainsi percées la rue Notre-Dame-de-Lorette prolongeant la rue du Faubourg-Montmartre au nord de la rue Saint-Lazare ; la rue Neuve-Saint-Georges [rue Saint-Georges aujourd’hui], prolongeant la rue Saint-Georges ; la rue La Bruyère. Au centre de ces terrains est créée une place, la place Saint-Georges, bordée de parcelles de grande dimension destinées à recevoir des hôtels – place qu’on aurait pu attendre à la convergence des voies nouvelles, dans un plan en étoile, et qui l’aurait été en effet si le refus de la propriétaire des terrains concernés n’avait empêché de prolonger la rue Saint-Georges en ligne droite. Plan du quartier neuf St Georges. Chaussée d’Antin. Terreins à vendre. S’adresser à Mr Visconti, architecte, rue Ventadour, n° 11… Haudebourt, architecte, rue Godot, n° 1. » D’une façon générale, les acquisitions de terrains n’auront pas été sans problème. L’opération dut être démarrée avant que l’acquisition de tous les emplacements nécessaires à la réalisation de la conception totale du lotissement fût achevée, sans garantie formelle pour l’acquisition du reste des emplacements, et ceci avec l’autorisation de l’Etat […] L’acquisition des terrains n’a été effectuée que pour le percement de la rue Neuve-Saint-Georges et des parties des rues La Bruyère et Notre-Dame-de-Lorette entre la place Saint-Georges et la rue La Rochefoucauld […] Le percement de la dernière portion de la rue Notre-Dame-de-Lorette aboutissant à la rue du Faubourg Montmartre, abandonné par la Cie Saint-Georges, devait être repris par Pène, soumissionnaire de la ville de Paris en 1834. Le prolongement de la même rue jusqu’à la Barrière Blanche a été effectué par la Cie Saint-Georges jusqu’à la rue de Pigalle, et par un autre entrepreneur pour le reste. [21]» Aux côtés de la Société des terrains Ruggieri et Saint-Georges, les autres lotisseurs sont des gens du bâtiment architectes, entrepreneurs de bâtiments et entrepreneurs de maçonnerie, des professions financières receveurs généraux des finances, banquiers, payeurs du trésor royal et anciens agents de change, des propriétaires, des anciens notaires… [22], qui profitent de la dynamique créée par la Société et de la forte demande de terrains portée par la conjoncture. Cette dynamique affecte tout le quartier, jusqu’au mur des Fermiers Généraux, et permet ainsi d’ouvrir et de lotir dans les années 1830 un ensemble de rues situées plus au nord les rues Navarin, Neuve-Bréda [rue Clauzel] Bréda [rue Henri-Monnier] – ces deux dernières rues issues d’un ancien passage qui reliait en retour d’équerre la rue des Martyrs et la rue Montmorency-Laval [rue Victor Massé] ouverte en 1777 [23]. Cette dynamique est aussi portée par le succès des opérations menées. En dépit de la crise économique de 1826 qui suspend un temps ces opérations, le quartier est entièrement bâti en 1838 [24]. Le quartier de l’Europe Le quartier de l’Europe va naître du lotissement, par Mignon et Hagerman, des terrains de la plaine des Errancis, inscrite à l’intérieur d’un rectangle formé par la rue Saint-Lazare au sud, la rue du Rocher à l’ouest, le mur des Fermiers Généraux au nord [boulevard des Batignolles], la rue de Clichy à l’est. Dans la même opération, Mignon et Hagerman vont également lotir des terrains situés dans la plaine de l’Epine, à l’ouest de la rue du Rocher, jusqu’à la rue Valois-du-Roule [partie de la rue de Monceau comprise entre les rues de Courcelles et du Rocher]. Plan de Maire 1821 détail montrant la plaine des Errancis et la plaine de l’Epine. Au début des années 1810, ces deux plaines sont encore largement vides de constructions. Des parcelles plus ou moins densément construites bordent, sur leurs deux côtés, les rues de Clichy, du Rocher et des Errancis [les deux formant l’actuelle rue du Rocher], de Courcelles et de Chartres [les deux formant l’actuelle rue de Courcelles]. Entre ces extensions urbaines et les reliant, sont également bâties les rues de la Pépinière et Saint-Lazare, la rue des Grésillons [rue de Laborde] et la rue de la Bienfaisance, ainsi que, sur sa rive sud-est, la rue de Valois-du-Roule [rue de Monceau] [25]. Mais, entre ces rues, se déploient de vastes terrains pour la plupart agricoles ou en friche [26]. Fait exception la folie Boutin », sur une superficie de 63 536 m², au voisinage du carrefour des rues Saint-Lazare et de Clichy. Cette folie », construite et aménagée à partir de 1766 par Boutin, trésorier général de la Marine, confisquée comme bien national sous la Révolution, est convertie depuis 1795 en parc d’attractions sous le nom de Tivoli [27]. Sur ces vastes terrains, s’engage en 1821 une première opération d’envergure le marquis Louis-Denis-Hyacinte-Joseph de Thieffries-Beauvois acquiert, de plusieurs propriétaires, 81 057 m² dans la plaine des Errancis – et aussi 8 546 m² dans la plaine de l’Epine – et esquisse un projet de lotissement que sa mort, la même année, interrompt [28]. Deux lotisseurs vont prendre le relais, dont chacun agit d’abord séparément. Entre 1821 et 1824, 285 745 m² sont, au terme de 39 transactions, acquis par Sylvain Mignon, entrepreneur des serrureries et bâtiments du roi ; et 178 852 m² par Jonas Hagerman, banquier, au terme de 13 transactions, dont l’une en 1821 le rend propriétaire du jardin de Tivoli, et une autre en 1823 des terrains de la succession de Thieffries-Beauvois [29]. Considérées dans leur ensemble, les acquisitions de Mignon dans les plaines de l’Epine et des Errancis dénotent la volonté d’y constituer une emprise d’un seul tenant la plus vaste possible, et de la régulariser en en éliminant les enclaves de propriétés étrangères […] En revanche, se concentrant particulièrement au voisinage de Tivoli, entre ce jardin et les rues Saint-Lazare et de Clichy, ou en bordure de cette dernière, la succession des acquisitions d’Hagerman concourent moins à régulariser une emprise d’ensemble qu’à multiplier les débouchés vers les rues existantes pour Tivoli – et ainsi pour les terrains enclavés à l’arrière de la “croûte” de parcelles bâties bordant ces rues. [30]» Ces stratégies différentes, les deux spéculateurs, dont les possessions finissent par couvrir la quasi-totalité des deux plaines, ne peuvent aisément les mettre en œuvre en raison de l’imbrication de leurs terrains. Aussi conviennent-ils de s’allier, en établissant un projet de lotissement et en concluant le 29 octobre 1824, par un acte sous seing privé, des conventions qui portent essentiellement sur trois objets fixer la participation de chacun aux frais et charges d’aménagement des voies à ouvrir ; organiser pour la plaine des Errancis un remembrement attribuant à chacun des îlots aussi complets que possible ; prévoir l’adaptation des clauses précédentes aux éventuelles exigences de la Ville. La collaboration est ainsi nettement délimitée à la différence d’autres opérations contemporaines, aucune forme de société n’est créée ; le remembrement laisse chacun libre d’aménager comme il l’entend les terrains qui lui échoient […] [31]» Le projet de lotissement, soumis à la Ville dès le mois de décembre 1823, prévoit, dans la plaine des Errancis, l’ouverture d’un ensemble de rues, sur un plan en étoile formé autour d’une place [l’actuelle place de l’Europe]. Une première diagonale relie la barrière de Monceau au croisement des rues Saint-Lazare et de la Chaussée-d’Antin [ce sont les actuelles rues de Constantinople et de Londres]. Une seconde diagonale relie la barrière de Clichy au carrefour des rues de la Bienfaisance et du Rocher [les actuelles rues de Saint-Pétersbourg et de Vienne]. L’étoile est complétée par deux médianes l’une, est-ouest [les actuelles rues de Liège et de Madrid] ; l’autre nord-sud, orientée vers une église à bâtir aux abords du mur des Fermiers Généraux [cette médiane a été effacée par la tranchée du chemin de fer] [32]. Plan de Maire 1828 détail montrant le Quartier de l’Europe. Cette figure en étoile est recoupée par la rue d’Amsterdam, ouverte depuis la barrière de Clichy jusqu’à la rue Saint-Lazare, et par trois voies rectilignes est-ouest la première, au nord, devait assurer la liaison avec la barrière Blanche [sur le tracé des actuelles rues de Bruxelles, de Florence et Larribe], la seconde avec la barrière de Montmartre [sur le tracé des actuelles rues de Naples et de Bucarest], la dernière prolongeant la rue de la Bienfaisance [sur le tracé actuel de la rue de Stockholm et de l’impasse d’Amsterdam]. Dans la plaine de l’Epine, le projet de lotissement prévoit, dans le triangle formé par les rues Valois-du-Roule [rue de Monceau], Rocher et de la Bienfaisance, des voies orthogonales, dont le quadrillage se règle sur l’abattoir du Roule, bâti en 1810 dans un rectangle formé par l’avenue de Munich [sur le tracé du boulevard Haussmann], les rues de Plaisance [rue de Téhéran], de la Bienfaisance et de Miromesnil [33]. Le plan annexé à l’ordonnance royale du 2 février 1826, qui autorise l’ouverture des rues, ne porte pas de différence majeure avec le projet présenté par les lotisseurs sur les tracés qui viennent d’être décrits [34] même si, au terme d’une procédure qui dure plus de deux ans, demeurent en suspens des questions telles que l’ouverture du boulevard de l’Europe » qui ne sera réalisée qu’à partir de 1854, dans un tout autre contexte, et sous le nom de Malesherbes, projet très ancien visant à offrir, au débouché de la rue Royale, un dégagement symétrique à celui des boulevards de part et d’autre de la Madeleine et pour lesquels les lotisseurs refusent de céder gratuitement les terrains à la Ville [35]. Sur la base de l’ordonnance, dès juin 1826, Mignon et Hagerman font procéder à l’exécution d’une grande masse de travaux en terrasse et à l’ouverture de premières rues. Mais l’ouverture des rues restera longtemps incomplète. Une première raison en est que les lotisseurs ne maîtrisent pas l’emprise complète des voies projetées et que la délibération municipale du 11 septembre 1824 a dénié à celles-ci un caractère d’utilité publique suffisant pour justifier l’octroi d’un droit d’expropriation – soumettant ainsi les lotisseurs, pour l’acquisition de terrains bloquant la réalisation de tracés projetés, au bon vouloir de leurs possesseurs. Par suite, plusieurs rues autorisées resteront de longues années à l’état d’impasses […]. D’autre part, d’un commun accord, les lotisseurs n’ouvrent les rues qu’à mesure qu’elles leur sont utiles pour signifier la naissance du quartier ou surtout pour engager la vente de lots à bâtir. [36]» Les ventes de Mignon puis, après sa mort en 1829, celles de ses héritiers, se réalisent lentement et tendent essentiellement à continuer la croissance des faubourgs de la Petite-Pologne [la Petite-Pologne s’étendait entre les rues de la Bienfaisance, du Rocher, de la Pépinière et de Miromesnil] et de la rue du Rocher, telle qu’elle s’opérait avant le lotissement [37]», la taille et la localisation des lots vendus répondant à la demande. Hagerman, de son côté, met en œuvre un programme de mise en valeur progressive des terrains de Tivoli – entre les rues Saint-Lazare, d’Amsterdam, de Milan percée en 1831 et de Clichy [38] – où il réalise dès 1825 plusieurs ventes. Dans les deux cas, les lots sont à bâtir, sauf quelques rares exceptions. En 1835, de vastes terrains restent toutefois inexploités et plusieurs voies ne sont pas ouvertes, comme s’en plaint Rambuteau écrivant à Hagerman et aux héritiers Mignon L’ordonnance royale du 2 février 1826 vous a autorisés à ouvrir sur vos terrains de Tivoli et des Errancis plusieurs rues conformément à un plan que vous avez proposé vous-mêmes. Plusieurs de ces rues ont été ouvertes, mais il en est d’autres telles que les rues de Bruxelles [sur le tracé des actuelles rues de Bruxelles, de Florence et Larribe], de Hambourg [sur le tracé des actuelles rues de Naples et de Bucarest], de Gênes, de Florence [au nord de la place de l’Europe, toutes deux effacées par la tranchée du chemin de fer], de Saint-Pétersbourg, de Plaisance [rue de Téhéran] et de Lisbonne qui ne sont même pas encore tracées sur vos terrains. […] [39]». Certaines de ces rues ne le seront jamais, l’irruption du chemin de fer venant bouleverser le plan initial du lotissement après la décision d’implanter d’abord au sud de la place de l’Europe en 1837 puis sur la rue Saint-Lazare en 1840 le débarcadère de la ligne de Paris à Saint-Germain. Le chemin de fer de Paris à Saint-Germain, contournant par l’ouest et le nord les agglomérations de Courbevoie et de Neuilly-sur-Seine, traversant la Seine au sud-ouest d’Asnières, arrivait vers Paris par les Batignolles, y pénétrait à mi-chemin entre les barrières de Clichy et de Monceau et traversait depuis le mur des Fermiers Généraux jusqu’au fond des parcelles de la rue Saint-Lazare, le territoire du lotissement de l’Europe, coupant en deux par la tranchée des voies les terrains de la plaine des Errancis en passant par la place de l’Europe. [40]» La Place de l’Europe aujourd’hui, comme un pont suspendu au-dessus des voies de chemins de fer de la gare Saint-Lazare. Dès lors, les quartiers est et ouest vont se développer de manière autonome. De nouvelles rues seront ouvertes la rue de Rome 1859 à l’ouest ; les rues de Moscou 1840 et de Turin 1849 à l’est. Mais il faudra attendre la fin du Second Empire, après 1865, pour que le quartier de l’Europe connaisse une première vraie fièvre de construction [41]. CARTES Michel Huard, Atlas historique de Paris Paris en 1790Paris en 1850 Cartes du XIXe siècle Plan de Maire 1828Atlas de Jacoubet 1831Plan de Andriveau-Goujon 1845 BIBLIOGRAPHIE BEAUMONT-MAILLET Laure, Vie et histoire du Xe arrondissement, Paris, Editions Hervas, 1988-1991, 157 p. CENTORAME Bruno, Le 9ème arrondissement. Itinéraires d’histoire et d’architecture, Paris, Action Artistique de la Ville de Paris, 2000, 141 p. CHADYCH Danielle, LEBORGNE Dominique, Atlas de Paris. Evolution d’un paysage urbain, Paris, Editions Parigramme / Compagnie parisienne du livre, 1999, 199 p. HILLAIRET Jacques, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Editions de Minuit, 1963, 3 vol. MUNIER Bénédicte, Monographie du quartier des Champs-Elysées 1820-1870, Mémoire sous la direction de Philippe Vigier, Paris, Université Paris X, 1989, 217 p. PRONTEAU Jeanne, Construction et aménagement des nouveaux quartiers de Paris 1820-1826 », in Histoire des entreprises, n° 2, novembre 1958 ROULEAU Bernard, Paris. Histoire d’un espace, Paris, Editions du Seuil, 1997, 492 p. SUZUKI Takashi, Construction de quartiers nouveaux à Paris dans la première moitié du XIXe siècle. Lotissement du quartier Saint-Georges, Thèse de 3ème cycle sous la direction de Louis Bergeron, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1980, 2 vol. TERADE Annie, La formation du quartier de l’Europe à Paris, Thèse de doctorat sous la direction de Pierre Pinon, Université de Paris VIII, 2001, 2 vol. lire en ligne TERADE Annie, Le nouveau quartier de l’Europe à Paris acteurs publics, acteurs privés dans l’aménagement de la capitale », in Histoire urbaine, août 2007, n° 19, p. 11-29 lire en ligne NOTES [1] TERADE 2001, I p. 101 [2] ROULEAU 1997, p. 299 [3] TERADE 2001, I p. 37 [4] TERADE 2001, I p. 28 citant PRONTEAU 1958 [5] TERADE 2001, I p. 29 [6] TERADE 2001, I p. 36 [7] Ce § et les deux suivants ont pour source SUZUKI 1980, I p. 59-62 [8] TERADE 2001, I p. 47 [9] TERADE 2001, I p. 151 [10] Ce § et les deux suivants ont pour source BEAUMONT-MAILLET 1988-1991, p. 52-54 [11] CHADYCH 1999, p. 137 [12] Cité in MUNIER 1989, p. 29. [13] HILLAIRET 1963, I p. 70 cours Albert-Ier [14] Cité in MUNIER 1989, p. 54 [15] MUNIER, p. 63 [16] CENTORAME 2000, p. 81 [17] SUZUKI 1980, p. 83 [18] SUZUKI 1980, p. 87 [19] Pour une analyse détaillée des différents acteurs et de leurs modes d’intervention, voir SUZUKI 1980, 3ème partie mécanisme d’opération du quartier Saint-Georges ». [20] SUZUKI 1980, p. 83 à 85 [21] SUZUKI 1980, p. 121 et 123 [22] SUZUKI 1980, p. 213 [23] HILLAIRET 1963, I p. 631 rue Henri-Monnier [24] ROULEAU 1997, p. 298 [25] TERADE 2001, I p. 91 [26] TERADE 2001, I p. 101 [27] TERADE 2001, I p. 94 [28] TERADE 2001, I p. 107 [29] TERADE 2001, I p. 122 à 135 [30] TERADE 2001, I p. 142 [31] TERADE 2007, p. 13 [32] TERADE 2007, p. 14 carte [33] HILLAIRET 1963, I p. 623 boulevard Haussmann [34] TERADE 2007, p. 19 carte [35] TERADE 2001, I p. 170-172 [36] TERADE 2007, p. 21 [37] TERADE 2001, I p. 233 [38] TERADE 2007, p. 23 cartes [39] Lettre du 25 août 1835 de Rambuteau à Hagerman et aux héritiers Mignon, citée in TERADE 2001, I p. 358 [40] TERADE 2001, I p. 380 [41] TERADE 2001, I p. 72 ILLUSTRATIONS 1 9 Plan de Maire 1821 – Bibliothèque Nationale de France 2 Dessin de Christophe Civeton – Gallica BNF 3 Estampe de Jean-Baptiste Arnout – Gallica BNF 4 5 7 Plan de Andriveau-Gougon, détails 6 Maison dite de François Ier, dessin anonyme – Gallica BNF 8 Plan neuf du quartier Saint-Georges – Bibliothèque Historique de la Ville de Paris 10 Plan de Maire 1828, détail 11 Vue Google Maps L’ensemble du contenu de cet article, sauf exception signalée, est mis à disposition sous licence CC BY NC ND. Nos espaces Action de Grâces Congrégation fondée à Mauron en 1884 par Virginie Danion 1819-1900, Mère Marie du Saint Sacrement, la Communauté de l’Action de Grâces est une communauté contemplative dont le but est de rendre grâce pour le don de l’Eucharistie. La communauté s’est unie en 1970 avec la congrégation des Filles de Jésus de Kermaria, tout en gardant son style de vie propre. Charisme Quelle était l’intuition de Virginie Danion ? Rendre une continuelle action de grâces à Dieu pour tous ses bienfaits et spécialement pour le don de l’Eucharistie. En savoir plus sur Virginie Danion Photo Les premières Soeurs de l’Action de Grâces autour de Mère Marie du Saint Sacrement Contact Kermaria – Plumelin 56 509 Locminé Cedex 02 97 61 01 00 Augustines de la Miséricorde de Jésus Avant tout, vivez unanimes, n’ayant qu’un seul cœur et qu’une seule âme tournés vers Dieu. » Règle de Saint Augustin Nées de la reconnaissance du visage de Jésus dans le pauvre et le malade, les sœurs Augustines de la Miséricorde de Jésus sont apparues au 12ème siècle. Notre vie religieuse canoniale est un genre de vie mixte ». En effet, elle conjugue une recherche de Dieu personnelle et en communauté dans la prière dimension monastique avec la mission nous sommes envoyées à la rencontre de ceux que le Seigneur nous confie, les plus pauvres, les malades dimension apostolique. Notre vocation religieuse se situe dans le sillage de Saint Augustin et veut être une illustration vivante du double commandement de l’amour enseigné et vécu par Jésus Amour de Dieu et Amour du prochain. Elle présente donc un bel équilibre reposant sur 3 piliers que sont la communion fraternelle dans le partage, la prière liturgique et personnelle, le service par les œuvres de miséricorde. Accueil Tout au long de l’année, dans un beau cadre à proximité du monastère, accueil des visiteurs, des jeunes étudiantes et retraitants, de tous ceux qui recherchent silence, ressourcement, prière ou étude. Contact Communauté des Augustines 2 faubourg St Michel – 56 140 Malestroit Tél 02 97 73 19 72 Mail communaute-des-augustines Voir le site des Augustines de Malestroit Une communauté de Miséricorde Lire la suite Bénédictines de Solesme Saint Michel de Kergonan Notre Abbaye a été fondée par Sainte Cécile de Solesmes en 1898. Elle est située à l’entrée de la presqu’île de Quiberon “pour faire chanter l’océan”. Prière, travail et lecture aimante de la Parole de Dieu sont les trois axes qui structurent et rythment notre vie quotidienne. Accueil Accueil à la porterie avec magasin et librairie Participation possible aux offices chantés en grégorien. Accueil à l’hôtellerie de 10 chambres pour jeunes filles, dames et foyers pour un temps de ressourcement ou de retraite. Pour les groupes, téléphoner à la soeur hôtelière 3 ou 4 fois par an, nous proposons des retraites pour jeunes étudiantes et professionnelles de 17 à 30 ans. Voir le site de l’Abbaye Les offices sont ouverts à tous. Messe tous les jours à 10 heures en grégorien. Vêpres en semaine à 17 heures et le dimanche et jours de fête à 16 heures Contact 56340 Plouharnel 02 97 52 32 14 Notre charisme Lire la suite Carmélites de Saint Joseph Le Carmel Saint Joseph est un institut de vie contemplative et ouverte. Contact Carmel Saint-Joseph 44 bis Rue Emile Combes – 56600 LANESTER Charisme “Comme les Carmes” enracinées dans la terre du Carmel, notre institut de vie est contemplatif et “ouvert”, avec une vie de prière communautaire et personnelle forte 2 temps d’oraison communautaire, office, lectio, vie ensemble. Nos champs apostoliques sont divers, pastoraux ou professionnels, choix d’un travail à temps partiel… Ainsi nous participons à l’équipe paroissiale du CCFD, nous collaborons avec le Secours Catholique pour l’organisation d’une sortie annuelle ouverte à tous. “Tendre à donner à tous le goût de Dieu” Lire la suite Cisterciennes de la stricte observance 40 moniales vivent à l’Abbaye La Joie Notre-Dame, à Campénéac. Engagées dans la voie cistercienne, elles vivent au quotidien l’aventure de la quête de Dieu. Accueil L’Abbaye la Joie Notre-Dame reçoit des personnes seules, des couples, des petits groupes à l’hôtellerie. Les différents temps de l’année liturgique ont une grande valeur pour nourrir et enrichir la vie contemplative des soeurs et la vie spirituelle des retraitants spécialement l’Avent qui conduit à Noël, la Semaine Sainte qui conduit à Pâques, l’Ascension, la Pentecôte… Les offices sont ouverts à tous. En savoir plus sur le site de l’Abbaye La Joie Notre-Dame Contact Ville Aubert – 56800 Campénéac 02 97 93 42 07 Charisme Lire la suite Communauté de la Charité sociale Contact Evêché 02 97 68 31 33 . . . Coopératrices paroissiales du Christ-Roi A la Maison Notre-Dame de Fatima de Bieuzy Lanvaux, les Soeurs Coopératrices paroissiales du Christ-Roi mènent une vie contemplative et apostolique. Elles prêchent par leur service ce que les Pères Coopérateurs paroissiaux du Christ-Roi annoncent par la Parole. Les travaux humbles et cachés, propres à la vie des Maisons, les Exercices Spirituels St Ignace et l’aide à l’apostolat des Coopérateurs sont le ­prolongement de leur prière. “Il nous faut des Sœurs qui, pour amener les hommes au Christ Roi, pour son Église et le salut des âmes, se vouent à tout sacrifier”, Père Vallet. En savoir plus sur les soeurs coopératrices du Christ-Roi Les CPCR en vidéo sur dailymotion Maison de retraites spirituelles Notre-Dame de Fatima sur Google + Contact Maison Notre-Dame de Fatima Bieuzy-Lanvaux – 56330 Pluvigner 02 97 56 01 69 – Charisme Lire la suite Filles de Jésus de Kermaria “Honorer l’Humanité Sainte du Fils de Dieu” 1ère Règle, 1842. A la suite de nos trois grandes figures fondatrices Pierre Noury, Perrine Samson et Angélique Périgault, les communautés des Filles de Jésus une vingtaine dans le Morbihan se veulent enracinées dans un peuple. Le regard fixé sur celui de Jésus-Christ, nous nous rendons attentives à ses paroles, ses gestes, ses attitudes, sa manière d’entrer en relation avec les personnes. Les Filles de Jésus, là où elles sont envoyées, veulent annoncer la Bonne nouvelle du Salut. Dans l’humilité et la simplicité, elles partagent le travail et la condition ordinaire des hommes et des femmes, cherchant ainsi, par la prière et l’action, à progresser dans la Foi en Jésus-Christ. En savoir plus sur les Filles de Jésus Contact Maison-Mère Saint Joseph de Kermaria-Plumelin 56509 Locminé 02 97 61 01 00 Charisme Lire la suite Filles de Marie Abbaye Notre-Dame – LANGONNET – Filles du Saint-Esprit Maison-Provinciale à ST-BRIEUC46 rue Notre-Dame BP4522 – 22045 ST-BRIEUC Cedex 2Conseillère provinciale Sr Françoise LELIEVRE – frlelievre47 – 56000 – 8 impasse Saint-Symphorien – 56250 1 rue Ker-Anna – 56800 – 2 rue des Rosiers – 56230 – 5 rue du Reliquaire D’AURAY – 56400 – 7 rue de Ker-Anna – BP – Fax rue abbé Allanic – BP 15 Sainte-Marie – Fax Filles de la Sagesse Petites sœurs de Saint-François LORIENT – 561006 rue Colbert Famille Missionnaire de Notre-Dame La Famille Missionnaire de Notre-Dame est une famille religieuse au service de l’Eglise, pour l’éducation des coeurs. Offices ouverts à tous, groupe d’enfants adorateurs, heure sainte suivie de l’adoration tous les jeudi soirs, journées de retraite spirituelle, etc… Découvrir les activités proposées par les Familles Missionnaires de Notre-Dame Contact Maison ND du Vincin 21 chemin du Vincin-56 610 Arradon 02 97 63 89 65 vannes Lire la suite Missionnaires de l’Apostolat Catholique Pallottines Quistinic – 56310rue Leur Sœurs de Saint-Joseph de Cluny CLÉGUÉREC – 56480Ti Mamm DouéBeauregard Sœurs de Saint-Gildas GUER – Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus Angélique le Sourd fonde la congrégation des sœurs du Sacré-Coeur de Jésus en 1820, à Saint Jacut-les-Pins, avec le soutien du Père Deshayes “Votre œuvre est l’œuvre de Dieu.” Charisme “Notre spiritualité s’enracine dans l’union au Cœur du Christ. Elle est marquée par un rythme à deux temps où alternent extérieur et intérieur, passivité et activité.” Les sœurs se consacrent à l’éducation, au soin des malades, au service de l’Eglise locale et à l’écoute de toutes les détresses. En savoir plus sur le site des Sœurs du Sacré-Coeur de Jésus Contact Maison-Mère 1 rue Angélique Le Sourd 56220 St-JACUT-LES-PINS 02 99 91 23 44 Sœurs de la Charité Saint-Louis Dans l’esprit de leur fondatrice, la bienheureuse Mère Saint Louis Marie-Louise Elisabeth Molé, la congrégation a développé un sens aigu de la justice et de l’éminente dignité des pauvres. ” Soyons un témoignage vivant de ce que peut Sa miséricorde. “ Mère Saint-Louis. En savoir plus sur le charisme et l’historique de la congrégation Contact 18, Place Théodore Decker VANNES 56000 02 97 47 22 67 Lire la suite Dominicaines de la Présentation Charisme Une place essentielle est donnée à la Communauté qui est en elle-même lieu d’annonce de l’Évangile. “La charité doit être l’âme de la communauté” La prière personnelle et liturgique, l’Eucharistie occupent une place centrale La simplicité et la vérité des relations favorisent le climat fraternel qui est en lui-même “annonce de la Bonne nouvelle” L’annonce de Jésus-Christ se fait très diverse dans ses expressions concrètes L’étude, l’approfondissement Contact 02 97 30 94 89 9 rue Pasteur 56 510 Saint-Pierre-Quiberon Dominicaines du Saint-Esprit L’Institut des Dominicaines du Saint-Esprit est une Société de Vie Apostolique de droit pontifical de vierges consacrées, vivant en commun, au sein de l’Ordre de saint Dominique. Il doit sa formation et son agrégation à l’Ordre à l’abbé Victor-Alain Berto 1900-1968, prêtre du diocèse de Vannes, qui exerça des responsabilités variées comme directeur au Séminaire de Vannes, aumônier de Lycée au Ménimur et père de jeunesse, chargé de l’œuvre de l’adoption. Contact Maison Notre Dame de Joie 1, Pontcallec 56240 BERNE 02 97 51 61 17 Site internet cliquez ici Les sœurs mènent une vie consacrée selon le charisme virginal et dominicain vécu par sainte Catherine de Sienne. Selon les constitutions de cet Institut, Les vierges consacrées rendent au Christ un amour sans partage ; elles honorent le mystère de l’Église, épouse du Christ. » Elles partagent une vie communautaire, rythmée par l’office au chœur chanté en grégorien, et étudient la théologie de l’Eglise, en particulier des œuvres de saint Thomas d’Aquin. Elles tiennent actuellement cinq écoles en France primaire, collège, lycée, dont une dans le diocèse de Vannes l’Institution Saint Thomas d’Aquin, fondée en 1974, située à Pontcallec, qui accueille des élèves de la 6è à la Terminale. Voir le site internet de l’Institution Saint Thomas d’Aquin Lire la suite Longtemps stigmatisée ou considérée comme de la non-cuisine, la street food est désormais présente dans la plupart des restaurants parisiens. Seule condition, que ses recettes simples et gourmandes soient magnifiées par des ingrédients de grande qualité. Plein phare sur les meilleurs adresses où en des calmars fris, du pan con tomate ou encore des sandwichs grillésAvec aux commandes, le chef Sylvain Roucayrol, accompagné de The Social Food photographes et experts culinaires qu'on ne présente plus, Amagat s'apprête a ouvert ses portes, cet été, à deux pas du restaurant Caché à Paris. Installé sur une jolie cour intérieure pavée, les visiteurs y découvrent un menu qui célèbre la cuisine catalane, et en particulier sa street food. Dans une ambiance digne des bodegas du nord de l'Espagne, le menu mêle croquetas au jambon ibérique, pan con tomate, tortilla ou encore des calamars fris. AmagatCapitalePour un CroissandwishLongtemps, ce croisement culinaire déroutant a été l'apanage des mauvais stands food d'aéroports et autres delis plus ou moins douteux. Car l'idée même de découper un beau croissant pour y fourrer du jambon ou des crudités, en plus de faire trembler plus d'un puriste, ne pouvait être que le fruit d'un choix culinaire assez hasardeux . Pourtant, les chefs s'y mettent de plus en plus, avec un certain succès. A l'image de Margot Lecarpentier qui vient d'inaugurer le nouveau coffee shop, Capitale et qui en décline un à l'avocat et au jambon. Le restaurant Capitale à Paris DumboPour un smash burgerInstallé rue Jean Baptiste Pigalle à Paris, Dumbo est le comptoir de rue de Charles Ganem et Samuel Nataf. Mordu de street food, le duo y démocratise le smash burger, pour lequel la viande est aplatie sur une plancha brûlante, devenant plus fine et croustillante. Servi minute, il s'accompagne également de frites réalisées avec des pommes de terre Agria ou encore de poulet frit, mariné dans un buttermilk comme dans le Sud-Est des rue Jean-Baptiste Pigalle, 75009 ParisLe burger du restaurant DumboCafé PrunierPour un sandwich baguette au caviarDifficile de faire plus satisfaisant que le sandwich jambon-beurre , grand classique français que l'on retrouve dans toutes les boulangeries. Réalisé avec une baguette craquante, il est réinterprété au Café Prunier en une version pur luxe avec du caviar et quatre saveurs gourmande beurre-citron, mortadelles, épices et même mozzarella. A déguster sur place où à emporter. 16 ave Victor-Hugo Paris 16ème, 01 44 17 35 8515 place de la Madeleine Paris 8ème 0147429891La baguette caviar du café Prunier Magnà Pour une pizza à la napolitainePour déguster une savoureuse pizza, comme à Naples, cap sur Magnà. Le restaurant de Julien Serri, pizzaïolo expert, qui s’est installé rue Notre-Dame de Lorette à Paris. Servies pliées en deux "en portefeuille", ces fabuleuses pizzas sont en prime réalisées avec la fine fleur des produits made in Italy. Notre recette fétiche ? La T’ar’tufa à la mozzarella fior di latte, crème tartufata, jambon aux herbes rostello et copeaux de Rue Notre Dame de Lorette, 75009 Paris, Tel. 01 44 63 89 09La pizza aux truffes du restaurant Magna à Paris DivinemencielSando Club Pour un sandwich comme à TokyoDans le quartier de Bastille, Sando Club est le fruit du duo Delphine et Doriane, formés chez Popine et à la boulangerie de Thierry Marx. Sublimant le sandwich japonais sous toutes ses formes, on l'y retrouve au poulet pané panko et sésame noir, au pulled beef braisé, en version breakfast avec avocat et bacon ou encore totalement veggie. La seule constante ? Le pain de mie ultra moelleux, fait maison, comme au Pays du Passage Thiéré, 75011 Paris, 82 59 50 33Le breakfast sando du restaurant Sando Club Le Chardenoux Pour un lobster roll de compétitionNouveau décor signé Martin Brudniski et nouvelle carte iodée par Cyril Lignac, Le Chardenoux s'est réinventé à Paris. Et bonne nouvelle, pour les amoureux de la street food, on y retrouve notamment un lobster roll hautement gastronomique. Entre les tranches de pain brioché moelleux, se mêle homard bleu, céleri croquant, pomme, avocat, mais aussi une sauce cocktail onctueuse. A déguster avec les frites maison fines et rue Jules Valles, 75011 Paris, 43 71 49 52Le lobster roll du restaurant Le Chardenoux à ParisHanoï Corner Pour un bánh mì 100% vietnamienExpert en cafés, bo bun, mais aussi et surtout en bánh mì, Hanoï Corner célèbre la cuisine vietnamienne sous toutes ses formes. Dans son restaurant de la rue Blanche, ce sandwich typique est réalisé avec une baguette de chez Farine&O meilleur ouvrir de France, des légumes et des herbes fraîches, et avec au choix du bœuf, du porc ou entièrement Rue Blanche, 75009 ParisLe bánh mì d'Hanoï Corner Frenchie FTG Pour un grilled cheese gastronomiqueAssumant son fort penchant pour la "fast good", le chef Greg Marchand décline des pépites du genre dans son restaurant Frenchie FTG. Notamment un sandwich au fromage fondu, grand classique US, qui réunit du brillat savarin, de la truffe noire et du jambon Prince de rue du Nil, 75002 Paris, Tel. 01 42 21 96 92Le grilled cheese de Frenchie FTG Desi Road Pour un Kulcha paneerInstallé rive gauche à Paris, Desi Road revisite, depuis son ouverture, le meilleur de la cuisine indienne à grands coups de modernité. Parmi ses best-sellers ? Le Kulcha paneer, une galette gourmande mitonnée avec des oignons doux, de la coriandre fraîche et du piment. Un Rue Dauphine, 75006 Paris, 43 26 44 91Kulcha paneer du restaurant Desi RoadChiche Pour de la street food israélienneCantine chaleureuse au plein cœur du 10ème, Chiche met à l'honneur la street food à la sauce Tel Aviv. Attablés sur des grandes tables en bois, les visiteurs viennent déguster un houmous, fait minute, des pitas, mais aussi des aubergines piquantes, du chou-fleur rôti, un bassar au bœuf et à l'agneau hachés… Le tout servi avec des bières Maccabee et Goldstar, bien connues des bis rue du Château d’Eau 75010La street food israélienne du restaurant Chiche La boutique yam'Tcha Pour un bao franco-chinoisPilotée par Adeline Grattard, la boutique yam'Tcha décline une multitude de baos aux saveurs à mi-chemin entre Orient et Occident. D’apparence traditionnelles, ces petites brioches sont, ici, farcies au stilton et aux cerises amarena, aux aubergines sichuanaises, au comté, oignons et curry ou encore au chocolat. Tout est simplement délicieux et servi avec du thé dûment mitonné par Chi Wah Chan, le mari hongkongais de la chef rue Sauval, 75001 ParisLe bao franco-chinois de la boutique yam'TchaCantina Pour des churros et des empanadasAvec aux commandes Sabrina Goldin et Stéphane Abby déjà derrière Carbón , Cantina a ouvert ses portes à deux pas du Canal St Martin à Paris. Dans un décor savamment suranné avec des murs bruts et des grandes tables en bois, on y déguste de jolies petites assiettes aux accents street food argentins, mitonnées par la cheffe Lina Caschetto. Parmi nos préférés? Des churros croustillants, des empanadas ou encore un burger à la scamorza. Les churros de Cantina Retrouvez sur le nouveaux burgers à tester à Paris ce week-endLa recette de tacos vegan de Kim Kardashian West

7 rue notre dame de bonne nouvelle