Cliquez ici >>> đŠ affiche de recrutement pour la waffen ss
Linauguration du centre de recrutement des Waffen SS a lieu le 7 octobre 1943, rue Chartrand. Le capitaine allemand Reinhardt de la Kommandantur Ă©tait invitĂ©, mais ne sây est pas rendu. En soirĂ©e, on fĂȘte le dĂ©part de 10 volontaires conduits par le milicien Emilien Boyer. Le lendemain, câest au tour du chef dĂ©partemental de la Milice, Marcel LefĂšvre, de partir pour la
Ala fin de fĂ©vrier de la mĂȘme annĂ©e, le Finnisches-Freiwilligen-Bataillon der SS, qui servait aux cĂŽtĂ©s de la 5. SS-Panzergrenadier-Division Wiking, est dissous. Le bataillon estonien est expĂ©diĂ© en Ukraine pour remplacer les Finnois. Affiche de recrutement pour la lĂ©gion estonienne.
Environ25 000 noms ont Ă©tĂ© rassemblĂ©s. Ce nâest « que le dĂ©but dâun vaste projet », a prĂ©cisĂ© le prĂ©sident de lâInstitut polonais de la mĂ©moire nationale (IPN), Jaroslaw Szarek
Desarmes pour le RaHoWa, la "guerre sainte raciale" De ce cÎté-ci de l'Atlantique, c'est contre l'immigration que les suprémacistes prétendent porter
Lesbénéficiaires de cette pension, dont le montant oscillerait entre 400 et 1 300 euros, ont fait partie de la Wehrmacht ou de la Waffen-SS. Cette derniÚre aurait recruté quelque 10
Rencontre Avec Joe Black Streaming Vk. Accueil DĂ©couvrez toutes nos Ă©tudes La propagande allemande Populations abandonnĂ©es, faites confiance au soldat allemand ! Date de crĂ©ation 1940 Date reprĂ©sentĂ©e 1940 Date de publication Avril 2012 Auteur Alexandre SUMPF La premiĂšre affiche de la propagande allemande diffusĂ©e en FranceLâarmistice du 22 juin 1940 rend officielle la dĂ©faite de la France face aux nazis. La zone occupĂ©e », qui correspond Ă la moitiĂ© nord et Ă la cĂŽte atlantique, passe sous occupation allemande, tandis que la zone libre », situĂ©e au sud de la Loire, relĂšve directement du gouvernement de Vichy. Si la souverainetĂ© française sâexerce en principe sur lâensemble du territoire sauf en Alsace et en Moselle, dans les faits, la puissance occupante soumet le pays Ă sa domination et Ă ses et diffusĂ©e Ă grande Ă©chelle dĂšs le dĂ©but de lâOccupation, lâaffiche Populations abandonnĂ©es, faites confiance au soldat allemand ! constitue justement la premiĂšre affiche Ă©ditĂ©e en France par le rĂ©gime nazi dans le cadre de sa ce titre, elle prĂ©sente une valeur documentaire inapprĂ©ciable, qui nous renseigne sur la politique de diffusion idĂ©ologique que le IIIe Reich entend mettre en Ćuvre pour conserver et organiser son nouveau pouvoir en France. Hautement significative, elle permet aussi de mesurer les changements survenus dĂšs les premiers jours de la dĂ©faite. Le graffiti Et quoi encore ?.. EC. 1940 » qui lui a Ă©tĂ© ajoutĂ© pose quant Ă lui la question de la rĂ©action de la population française Ă ce nouvel Ă©tat de fait. Une scĂšne idĂ©alisĂ©e et familiale »DessinĂ©e par lâillustrateur ThĂ©o Matejko 1893-1946, lâaffiche Populations abandonnĂ©es, faites confiance au soldat allemand ! a Ă©tĂ© imprimĂ©e en grand format 123 x 87 cm et placardĂ©e sur de nombreux murs dĂšs la fin du mois de juin dessin central est accompagnĂ© dâun slogan Ă©crit en grandes lettres noires et rouges, disposĂ© en haut Populations abandonnĂ©es, et en bas faites confiance au soldat allemand ! de lâimage. Cette derniĂšre reprĂ©sente un soldat allemand vĂȘtu de son uniforme de la Wehrmacht en compagnie de trois petits enfants français. Beau, grand, solide, les cheveux et les yeux clairs, ce soldat idĂ©al » selon les critĂšres nazis est aussi souriant et bienveillant. Il porte dans ses bras un garçonnet qui mange avec joie une tartine, tandis que, debout Ă ses cĂŽtĂ©s, deux fillettes Ă la fois timides et dĂ©sormais rassurĂ©es regardent le garçon et la tartine avec envie. TracĂ© au charbon, le graffiti Et quoi encore ?.. EC. 1940 » est lâĆuvre de E. Criks, bijoutier Ă Paris, qui a conservĂ© cette affiche jusquâĂ la fin de la guerre. De lâennemi au recoursĂcrite en français et directement destinĂ©e Ă la population, lâaffiche Populations abandonnĂ©es, faites confiance au soldat allemand ! entend faire comprendre Ă cette derniĂšre que le soldat allemand ne doit dĂ©sormais plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un ennemi, mais comme un recours protecteur et nourricier pour les familles françaises abandonnĂ©es » par leurs chefs ».Populations abandonnĂ©es le constat accablant constitue, en haut, la premiĂšre partie du message en effet, puisque la dĂ©faite de juin a entraĂźnĂ© la retraite dĂ©sordonnĂ©e de lâarmĂ©e ainsi que lâexode massif de civils fuyant les nazis faisant des routes du nord de la France un gigantesque chaos, tandis que le gouvernement, les administrations et les autoritĂ©s locales fuyaient ou tentaient de fuir vers le sud, laissant les populations dĂ©munies et dĂ©sorganisĂ©es face Ă lâ de rĂ©tablir lâordre au plus vite, les autoritĂ©s allemandes entendent donc rassurer les civils faites confiance au soldat allemand ! en montrant par lâimage que lâoccupation peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique, bienveillante et mĂȘme prĂ©fĂ©rable Ă la situation antĂ©rieure pour peu que lâon accepte les nouveaux chefs du pays, plus solides et plus fiables que les ĂȘtre forcĂ©ment reprĂ©sentatif de lâĂ©tat dâesprit de lâensemble des Français, le graffiti Et quoi encore ?.. EC. 1940 » montre quant Ă lui que certains nâacceptent pas lâoccupation nazie. AZEMA, Jean-Pierre, De Munich Ă la LibĂ©ration, 1938-1944, Paris, Ăditions du Seuil, 1979. AZEMA, Jean-Pierre et Wieviorka, Olivier, Vichy, 1940-1944, Paris, Perrin, 1997. LABORIE, Pierre, Les Français sous Vichy et l'Occupation, Paris, Milan, 2003 PAXTON, Robert, La France de Vichy, 1940-44, Paris, Ăditions du Seuil, 1973. ROSSIGNOL Dominique, Histoire de la propagande en France de 1940 Ă 1944, Paris, PUF, 1991. Alexandre SUMPF, La propagande allemande », Histoire par l'image [en ligne], consultĂ© le 17/08/2022. URL Albums liĂ©s DĂ©couvrez nos Ă©tudes Le culte de PĂ©tain OmniprĂ©sence du sauveur Entre juillet 1940 et aoĂ»t 1944, un trĂšs vieil officier de la PremiĂšre Guerre mondiale a dirigĂ© ce qui restait de la⊠La France coloniale et les zoos humains Lâattrait pour les zoos humains En 1906, la France possĂšde le deuxiĂšme Empire colonial au monde aprĂšs le Royaume-Uni. Ces conquĂȘtes ont permis de⊠LâOccupation en symbole Le chĂąteau de Chambord sous lâOccupationDĂšs avant le dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, le chĂąteau de Chambord est choisi pour mettre de⊠Le baptĂȘme du feu de la Restauration Une guerre victorieuse, le baptĂȘme du feu du drapeau blancLe congrĂšs de Vienne puis les traitĂ©s de Paris avaient rĂ©organisĂ© les frontiĂšres de lâ⊠L'histoire soumise Ă l'idĂ©ologie Le IIe CongrĂšs de la IIIe Internationale communiste ou Komintern de Kommunistiche Internazionale marque la vĂ©ritable⊠Vichy et les hĂ©ros de lâhistoire de France » Bournazel 1943 et la sĂ©rie dâaffiches cĂ©lĂ©brant les HĂ©ros de lâHistoire de France » PlacĂ©e sous la responsabilitĂ© du SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral Ă lâInformation⊠Bonaparte touchant les pestifĂ©rĂ©s Durant lâexpĂ©dition de Syrie, une Ă©pidĂ©mie de peste ravage lâarmĂ©e française aprĂšs la prise de Jaffa. Bonaparte rend visite aux soldats malades⊠1932 - La campagne de la 1932, un tournant Ă©lectoralAux Ă©lections de 1913, le parti socialiste portĂ© par Jean JaurĂšs et la mobilisation croissante de lâĂ©lectorat⊠La majoritĂ© du Prince impĂ©rial En 1870, la dĂ©faite de la France impĂ©riale face Ă la Prusse avait totalement discrĂ©ditĂ© le parti bonapartiste, mais la rĂ©publique, proclamĂ©e le 4⊠La bataille de la Marne l'infanterie au combat 1914, la guerre des plansLa bataille de la Marne est une sĂ©rie dâaffrontements Ă lâest de Paris, se dĂ©roulant pour lâessentiel entre le 6 et le 9âŠ
C' est exacte Systema, ça concernait les jeunes appelés sous les drapeaux, afin d' effectuer leur service national. Ils pouvait donc devancer l' appel, c' est à dire partir plus vite que leurs classe , certains à l' inverse faisaient un report pour finir leurs études. Pour rappel A 16 ans tout les garçons devaient se rendre à leur mairie afin de se faire recenser, là le jeune pouvait demander un report pour finir ses études. A 18 ans ou plus si il y avait report le jeune partait faire ses " 3 jours ", qui en réalité duraient un jour et demi, à l' issue soit il était déclarer " apte " soit " exempté " ou " ajourné " réexaminé plus tard . " L' appel " se faisait dans la vingtiÚme année appel les mois pairs février - avril - juin - aout - octobre - décembre mais en devançant l' appel, on pouvait partir à partir de 18 ans, pour 10 ou 24 mois au choix de l' appelé.
Enfant, ma grand-mĂšre me soufflait une chanson que je prenais pour une comptine futile Vous nâaurez pas lâAlsace et la Lorraine,Et malgrĂ© nous, nous resterons Français,Vous avez pu germaniser la plaine,Mais notre cĆur, vous ne lâaurez jamais. » [Thierry Gloris, scĂ©nariste] Comme il le souligne dans le prĂ©ambule de cet album, le moyen dâexpression de lâauteur, nĂ© en 1974 en Franche ComtĂ©, est la dramaturgie. Il a donc Ă©crit cette histoire dans lâHistoire sous la forme dâune pure il y a les faits. En 1942, Le Gauleiter Wagner, chef de l'administration civile en Alsace s'efforce depuis deux ans d'inciter le plus grand nombre possible d'Alsaciens Ă se porter volontaires pour la Waffen-SS ou la Wehrmacht. Mais les rĂ©sultats du volontariat ne sont pas Ă la hauteur des attentes du Chancelier vient l'invention. En 1942, Louis Fisher n'a pas 21 ans. Son pĂšre a perdu un bras pour lâAllemagne en 1917, son frĂšre est mort pour la France en 1940. Depuis que lâAlsace a Ă©tĂ© annexĂ©e de fait et de force au IIIĂšme Reich, la germanisation de la province est en marche. Et Louis - Ludwig -, assiste, impuissant Ă lâinĂ©luctable est Ă©tudiant, entre ses livres et sa famille, et en dĂ©pit de la guerre, il tente de vivre. Sans faire de vagues, comme le lui martĂšle son pĂšre. Qui lui-mĂȘme tente de protĂ©ger sa famille... Louis est romantique, exaltĂ©, amoureux. DâAnnette Lux. Annette, ou comment en plein conflit, la grĂące a trouvĂ© un nom ». Il supporte de moins en moins lâendoctrinement, les brimades. Lâalsacien est tolĂ©rĂ©, le haut allemand imposĂ©. Parler français devient un acte terroriste. LâuniversitĂ© est mise en coupe rĂ©glĂ©e et est souvent le théùtre de sĂ©ances dâinvitations », de sessions de recrutement Ă venir grossir les rangs de la SS pour aller combattre sur le front russe. © Louis est amoureux, mais lâhistoire dĂ©cidera tout autrement de sa destinĂ©e. Et il se verra incorporĂ© de force, aprĂšs un odieux chantage. Il deviendra Panzergrenadiere SS. Un jour de 1942, lâincorporation des Alsaciens et des Lorrains sera promulguĂ©e. DĂ©sormais, il ne sera plus Gloris et Marie Terray signent avec MalgrĂ© Nous, un rĂ©cit sensible Ă la croisĂ©e de lâhistoire et de la fiction. Ils mĂȘlent subtilement romance et faits rĂ©els pour faire resurgir, faire ressentir, au travers du destin du jeune Louis-Ludwig, ce douloureux Ă©pisode de lâhistoire de Ă lâAllemagne prussienne aprĂšs la dĂ©faite de 1870, rĂ©intĂ©grĂ©e Ă la RĂ©publique en 1919 suite Ă la ratification du traitĂ© de Versailles, lâAlsace aura connu alternativement et successivement germanisation et francisation forcĂ©es et maladroites. Le destin des MalgrĂ©-nous » formule que dĂšs 1920, des associations d'anciens combattants alsaciens et lorrains de la Grande guerre employĂšrent pour mettre en avant le fait qu'ils avaient dĂ» se battre dans l'armĂ©e allemande contre la France est illustrĂ© de maniĂšre rĂ©aliste et romanesque par Marie Terray avec une palette de couleurs lĂ©gĂšres et pĂ©nĂ©trantes. Et abordĂ© ici avec une volontĂ© affichĂ©e de servir un devoir de mĂ©moire. © A lâheure oĂč le dĂ©bat sur lâidentitĂ© nationale dĂ©chaĂźne les passions, il est intĂ©ressant de voir MalgrĂ© Nous, ElsaĂ, une bande dessinĂ©e, raconter le destin dâun jeune homme en quĂȘte de sa personnalitĂ©, de son identitĂ©, face au chaos de lâhistoire dans un pays en guerre. Une fiction, certes, qui nâa pas la prĂ©tention de faire Ćuvre historique ni de relater par le dĂ©tail et lâexactitude, le drame des MalgrĂ©-nousâ, ni de lâAlsace en particulier ». Mais qui veut faire percevoir une rĂ©alitĂ© bien singuliĂšre de notre hexagone », comme le dit encore son MalgrĂ© Nous, Elsaà © Thierry GLoris / Marie Terray - Soleil Quadrants MalgrĂ© Nous, Tome 1, ElsaĂ, de Thierry Gloris et Marie Terray, Soleil, 10 ⏠50
. Ce documentaire historique 0h56 raconte l'histoire secrĂšte des Waffen SS, les sinistres troupes allemandes de lâordre noir d'Hitler qui furent sans pitiĂ©s pour les soldats et les civils sous l'ocupation. Pendant la seconde guerre mondiale, sous les ordres de Heinrich Himmler, les SS, nĂ©s sur les ruines de la rĂ©publique de Weimar, se dĂ©veloppĂšrent en une vaste armĂ©e privĂ©e. De cet Ă©tat dans lâĂ©tat, froid et bureaucratique, se distinguĂšrent bientĂŽt les Waffen SS, dont la force de combat inspirait Ă la fois la crainte et lâadmiration face Ă cette armĂ©e europĂ©enne. Elle fut conçue Ă l'origine comme une armĂ©e politique, uniquement constituĂ©e de nationaux socialistes convaincus, soumis Ă de sĂ©vĂšres critĂšres de sĂ©lection notamment basĂ©s sur les thĂ©ories raciales nazies. La Waffen SS est constituĂ©e des SS TotenkopfverbĂ€nde, chargĂ©e de la garde des camps de concentration commandĂ©e par Theodor Eicke, l'assassin d'Ernst Röhm. Au fil du temps, et surtout Ă partir de la fin de l'annĂ©e 1942, elle intĂ©gra des troupes de toutes origines, des Volksdeutsche dans une premiĂšre phase, puis des personnes essentiellement issues des pays occupĂ©s, de la Belgique Ă l'Albanie, du Danemark Ă l'Ukraine, sans se soucier de leur Ă©ventuelle origine germanique. Ces unitĂ©s non allemandes furent largement majoritaires Ă partir de 1944, avec prĂšs de 700 000 hommes sur un total de prĂšs d'un million de membres de la Waffen SS, pendant toute la durĂ©e du conflit. Durant la longue pĂ©riode de retraite et le dĂ©clin des allemands, la discipline guerriĂšre des Waffen SS demeura inchangĂ©e, et leurs ardeurs au combat inĂ©galĂ©e jusquâĂ la derniĂšre minute, lorsqu'ils combattirent dans les ruines de Berlin. . . - Voir aussi
Suite Câest en 1938 quâune crise grave dans les cercles les plus Ă©levĂ©s de la Wehrmacht, que la VT va pouvoir enfin prendre son envol. Au mois de fĂ©vrier, Von Fritsch et le marĂ©chal Von Blomberg sont forcĂ©s de quitter la scĂšne suite Ă deux scandales dâordre sexuel montĂ©s de toute piĂšce par Göring et Hitler. Sautant sur lâoccasion, le FĂŒhrer sâautoproclame commandant suprĂȘme de la Wehrmacht. Le 17 aoĂ»t, un arrĂȘtĂ© de la Chancellerie consacre officiellement la gauche Ă droite Von Rundstedt, Von Fritsch, et Von BlombergTransportĂ©, le BrigadefĂŒhrer-SS Leo Petri, de la direction gĂ©nĂ©rale SS, exulte La Wehrmacht a compris quâil ne sert Ă rien de vouloir rĂ©sister aux forces nouvelles quâexige le IIIe Reich ! ». Mais dĂ©jĂ , rien ne va plus. Les chefs VT se mĂ©fient de lâarrĂȘtĂ© du FĂŒhrer dont certains alinĂ©as bousculent leur sensibilitĂ© La VerfĂŒgungstruppe-SS ne fait partie ni de la Wehrmacht ni de la Police. Câest une formation armĂ©e Ă mon entiĂšre disposition. En tant que telle et en tant que groupement NSDAP, elle est soumise entiĂšrement aux directives donnĂ©es par moi au Parti et Ă la Schutzstaffel ». Pour les militaires de carriĂšre de la VT, les dĂ©clarations exubĂ©rantes de Leo Petri, et ses visions idĂ©ales de lâarmĂ©e du Parti », sont parfaitement ridicules et nausĂ©abondes ; pour eux, rien nâest plus grotesque que les conceptions nĂ©o-paĂŻennes dâHeinrich Himmler qui se plaĂźt Ă considĂ©rer la troupe SS comme un maillon parmi dâautres dans la chaine dâacier » dâune entitĂ© parfaite chargĂ©e de la sĂ©curitĂ© du Reich MillĂ©naire â rien de tout cela ne convainc ces hommes aguerris et terre-Ă -terre ; ils sont soldats, et nâont quâune ambition le PetriLes chefs VT sâemploient donc Ă tout tenter pour se dĂ©gager de lâemprise du haut commandement de lâArmĂ©e. Le 23 janvier 1939, Paul Hausser se plaint ouvertement La VerfĂŒgungstruppe-SS est la seule formation de la SS qui soit soumise, en dehors de lâautoritĂ© quâexerce sur elle le ReichsfĂŒhrer, aux dĂ©cisions dâune autoritĂ© Ă©trangĂšre Ă la SS, Ă savoir lâOBH Oberbefehlshaber des Heeres ». Câest la naissance dâun fossĂ© qui, au fil des ans, va se creuser de plus en plus entre les cadres de la Waffen-SS et le ReichsfĂŒhrerâŠDĂ©jĂ , en 1937, au grand dam dâHimmler et contre sa volontĂ©, la VT avait optĂ© pour un uniforme feldgrau similaire Ă la Wehrmacht, et voici maintenant que ses officiers envisagent de supprimer les grades SS et introduire ceux en usage dans lâarmĂ©e rĂ©guliĂšre. Câen est trop ! Furieux, le ReichsfĂŒhrer oppose son veto par lâentremise du Hauptamt Dienststelle en la personne du GruppenfĂŒhrer-SS Heyssmeyer La VT ne connaĂźt ni bataillons ni compagnies, mais uniquement des StĂŒrme et des Sturmbanne. Les chefs VT ne sont pas des chefs de bataillons ou de compagnies, mais des SturmfĂŒhrer et des SturmbannfĂŒhrer ».Dans tous ses Ă©tats, Himmler se rend parfaitement compte que les officiers VT tentent de se distancier de lui ; il sait trĂšs bien aussi quâils rechignent de plus en plus Ă accomplir les tĂąches policiĂšres » dĂ©cidĂ©es par le rĂ©gime, et quâils les considĂšrent dĂ©gradantes. Pour coiffer le tout, le ReichsfĂŒhrer nâarrive mĂȘme plus Ă imposer la formation quâil souhaite pour ces hommes servir prĂ©alablement dans dâautres formations SS afin dâĂȘtres imprĂ©gnĂ©s » de leur appartenance Ă lâOrdre Noir, ni Ă imposer la prĂ©sence dâinstructeurs idĂ©ologiques issus du SS-Schulungsamt. Impuissant, il doit, Ă contre cĆur, se rĂ©soudre Ă laisser le conditionnement mental de ses lĂ©gionnaires aux mains des officiers supĂ©rieurs VT, or câest lĂ que le bas blesse La VT est partagĂ©e entre deux pĂŽles opposĂ©s. Dâune part des officiers de formation rigoureusement militaire ayant choisi de sâĂ©loigner de lâidĂ©ologie du NSDAP et, dâautre part, des fĂŒhrers VT plus jeunes, totalement imprĂ©gnĂ©s du climat et de la pensĂ©e nazie dans lesquelles ils ont grandi. Ce sont ces derniers â investis du sentiment dâĂȘtres les gardiens de lâorthodoxie nationale-socialiste » â qui vont, du moins au dĂ©but, dispenser un enseignement destinĂ© Ă transformer lâengagĂ© de base en nazi fanatique, aveugle, ne mettant jamais un ordre en doute. Cette formation est accompagnĂ©e dâune puissante propagande antichrĂ©tienne DĂ©but 1939, 53,6% des hommes de la VT ne frĂ©quentent plus leurs Ă©glises, dĂ©passĂ©s seulement par les hommes des TotenkopfverbĂ€nde oĂč la baisse de frĂ©quentation sâĂ©lĂšve Ă environ 69%. Mais, si beaucoup ont cru y voir une volontĂ© de renouer avec le germanisme paĂŻen idĂ©alisĂ© par Himmler, ils font fausse route⊠En abandonnant le Christianisme, la VT renonce Ă toute forme dâattachement religieux â devenant une sorte de bastion de lâathĂ©isme national-socialiste ».La 2e Guerre Mondiale met un terme au rĂŽle para-policier de la VT ; elle est maintenant propulsĂ©e au cĆur de lâaction, sur le champ des opĂ©rations aux cĂŽtĂ©s de la Wehrmacht. Un dĂ©cret du 18 mai 1939 autorise Himmler Ă rassembler hommes de lâAllgemeine-SS en qualitĂ© de renfort aux formations Totenkopf. Mais, le 19 aoĂ»t 1939, lâOKW transmet Ă lâinspection VT un ordre du KdF prĂ©cisant que la VerfĂŒgungstruppe-SS est assujettie aux ordres du Haut Commandement des ArmĂ©es. Câest lors de la campagne de Pologne que la VT, forte de seulement hommes, va sâillustrer pour la premiĂšre fois, essentiellement grĂące aux opĂ©rations menĂ©es par les troupes dâĂ©lite de Steiner. Mais ce nâest pas suffisamment concluant les fantassins VT sont, de façon gĂ©nĂ©rale, peu aptes au combat, quant aux officiers, ils trahissent de graves lacunes au niveau de la complexitĂ© du commandement au sein dâune armĂ©e. Tout cela va, bien entendu, dans le sens souhaitĂ© par les vieux militaires prussiens, qui veulent Ă tout prix empĂȘcher la VT dâobtenir lâautorisation de former une division. Câest finalement le BrigadefĂŒhrer-SS Gottlob Berger futur protecteur » dâOskar Dirlewanger qui va briser lâemprise de la Wehrmacht sur la VT⊠Gottlob BergerMalgrĂ© lâavis de hauts gradĂ©s Waffen-SS comme Felix Steiner Berger ? Il nâa jamais eu rien Ă voir avec la Waffen-SS ! », ou de lâObergruppenfĂŒhrer-SS Bittrich Berger ? Un mouchard ! », Gottlob Berger doit nĂ©anmoins ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le vĂ©ritable pĂšre » de la Waffen-SS. Câest un soldat compĂ©tant, engagĂ© volontaire pendant la 1e Guerre Mondiale⊠pourtant, jamais les hommes de la VT ne le considĂšreront comme lâun deux ; ils mĂ©prisent ses bavardages et le haĂŻssent pour son rĂŽle de souffleur » du ReichsfĂŒhrer-SS⊠Quoi quâil en soit, Hitler autorise finalement le transfert des formations Totenkopf et des unitĂ©s de lâOrdnungspolizei Ă la VT ; la Waffen-SS est nĂ©e. En 1941, Himmler et Berger disposent de quatre divisions et dâune brigade⊠Il reste encore un problĂšme qui nuit non seulement Ă lâindĂ©pendance souhaitĂ©e par la Waffen-SS, mais aussi Ă son expansion le recrutement de citoyens allemands est soumis Ă lâapprobation du service de recrutement de lâOKW⊠Un obstacle quâil sâagit maintenant de contourner. Pour cela, il convient de trouver des volontaires sur un territoire oĂč lâOKW nâa aucune juridiction ; et ce territoire est tout trouvĂ© au-delĂ des frontiĂšres du Reich, vers le sud-est europĂ©en, oĂč vivent environ 1,5 million de Volksdeutschen⊠BientĂŽt, avec ou sans lâaccord des gouvernements concernĂ©s, des milliers dâindividus sont abordĂ©s par les agents recruteurs de Berger. Cet aspect de volontariat ne durera quâun temps ; plus tard la force et le chantage interviendront chaque fois que cela sâavĂšrera nĂ©cessaire. En 1943, les Volksdeutschen forment un quart des troupes dâune Waffen-SS forte de hommes, mais sâavĂšrent des recrues de seconde catĂ©gorie ; Ă la fin de la guerre, ils seront des quatre coins de lâEurope. Puis arrivent les Hollandais, les Belges, les NorvĂ©giens â car il sâagit de ne pas rater lâavĂšnement de lâOrdre Nouveau ; la mort de la dĂ©mocratie bourgeoise ». Paradoxalement, Himmler et Berger dĂ©cident de passer outre les critĂšres raciaux, fondements du nazisme, et de la SS en particulier ; plus rien ne freine leur ambition. Avec le temps, et au fur et Ă mesure des conquĂȘtes, des Russes, des Ukrainiens, des Baltes, et mĂȘme des Musulmans, rejoignent les rangs de la Waffen-SS. Ces nouvelles recrues â aux mentalitĂ©s on ne peut plus Ă©loignĂ©es de la mentalitĂ© allemande â font bientĂŽt parler dâelles, sâillustrant par dâinnombrables massacres et exactions en tout genre⊠La politique consistant, par exemple, Ă incorporer des Musulmans Croates et Serbes dans les divisions Handschar, Kama, et Skanderberg pour combattre les Serbes ChrĂ©tiens qui rejoindront Tito est un dĂ©sastre total. Dâailleurs, la Wehrmacht ne cesse de se plaindre en haut lieu dâavoir Ă ses cĂŽtĂ©s des sauvages, dĂ©rogeant constamment aux rĂšgles morales, violant, pillant, et massacrant indiffĂ©remment ennemis, prisonniers, et civils ; mĂȘme Himmler et Berger sont contraints de lâadmettre. Les trois divisions sont dissoutes. Bien entendu, il nây a pas que la Waffen-SS Ă user de telles mĂ©thodes ; les directives officielles soviĂ©tiques prĂ©cisent que lâArmĂ©e Rouge nâa pas Ă faire de prisonniers, et que ces directives concernent autant la Wehrmacht que la Waffen-SS. Et que dire des collaborateurs ultranationalistes, anticommunistes, et antisĂ©mites des pays conquis ? Quoi quâil en soit, au fur et Ă mesure que la guerre se poursuit, les crimes monstrueux de la Waffen-SS ne font que se multiplier, en Serbie, en GrĂšce, en France, en Italie, en Pologne, en Ukraine, en BiĂ©lorussie, en Lettonie, dans mille lieux oubliĂ©s de lâHistoire⊠En acceptant de plus en plus dâhommes aux motivations diverses, originaires de tous les horizons souvent les plus obscurs, peu ou pas entraĂźnĂ©s et se battant du jour au lendemain aux cĂŽtĂ©s de soldats formĂ©s, la Waffen-SS provoque elle-mĂȘme la dĂ©gradation de la mentalitĂ© de ses troupes dĂ©jĂ prĂ©disposĂ©es au combat sans merci⊠EngagĂ©s souvent sous la contrainte, ces soudards nâont pas la foi » de leurs ainĂ©s allemands, ni leur sens de la discipline, ni mĂȘme leur bravoure au combat. Pourtant, inlassablement, lâArmĂ©e NSDAP continue son expansion ; dâici la fin de la guerre, elle comptera hommes nâĂ©prouvant que mĂ©pris pour la WehrmachtâŠDĂšs 1943, de nombreux volontaires demandent leur dĂ©mobilisation ; les rĂ©giments Flamands, NorvĂ©giens, et Hollandais, sâopposent de plus en plus aux mĂ©thodes dâinstruction. Ămu, Himmler reproche Ă ses officiers de manquer de doigtĂ© » envers les Germains Ă©trangers ». La Guerre avance ; lâĂ©tau se resserre⊠Pour les gĂ©nĂ©raux Waffen-SS, le rĂȘve millĂ©naire pour lequel ils livrent bataille se dissout autour dâeux. Le lien idĂ©ologique qui relie la Waffen-SS Ă lâAllgemeine-SS et Ă lâOrdre Noir sâeffrite pour disparaĂźtre complĂštement. Voici maintenant quâils doutent de lâinfaillibilitĂ© dâAdolf Hitler ; quâils doutent de la victoire. Inexorablement, la Waffen-SS se met Ă ressembler de plus en plus Ă un Corps Francs, ne se battant plus que pour ses propres couleurs sous le commandement dâofficiers qui ne croient plus dans les valeurs de leur propre pays. Pour eux, la patrie » câest dĂ©sormais la troupe les combats livrĂ©s ensemble, le souvenir des morts â le lien qui unit tous ceux qui ont subit ensemble une Ă©preuve terribleâŠFĂ©vrier 1943, pour sauver ses hommes et permettre une contre-offensive, Paul Hausser ordonne le retrait des troupes massĂ©es Ă Kharkov, dĂ©sobĂ©issant ouvertement aux ordres dâHitler. Le FĂŒhrer grince des dents, mais aucune sanction nâest prise. Le ReichsfĂŒhrer, qui depuis 1942 a pris conscience du danger dâune Ă©ventuelle autonomie totale de la Waffen-SS au sein de la guerre, se voit maintenant de plus en plus souvent confrontĂ© Ă des Ă©pisodes de dĂ©sobĂ©issance flagrante - Les chefs Waffen-SS affichent une attitude trĂšs rĂ©servĂ©e » vis-Ă -vis des autres formations SS, et ne collaborent que difficilement avec Himmler doit continuer Ă se battre pour empĂȘcher les grades SS dâĂȘtre abandonnĂ©s pour les grades Les officiers Waffen-SS commencent Ă mettre leurs troupes Ă la disposition de la Wehrmacht malgrĂ© lâinterdiction formelle dâ Himmler est obligĂ© dâaccepter que les chefs Waffen-SS de haut rang usent, parallĂšlement Ă leurs grades SS, des signes distinctifs dâusage dans la liste est longue⊠Anecdotique parfois Himmler est constamment obligĂ© de prier Felix Steiner de cesser de signer ses lettres GĂ©nĂ©ral Steiner ». Bon prince, le ReichsfĂŒhrer cĂšde sur les petits dĂ©tails ; mais sĂ»rement pas en matiĂšre dâidĂ©ologie lâidĂ©e nationale-socialiste. Mais rien nâintĂ©resse moins les hommes de la Waffen-SS. Dans plusieurs unitĂ©s, les cours idĂ©ologiques » dâHimmler sont tout simplement supprimĂ©s. Dans dâautres, les instructeurs idĂ©ologiques se font huer. Un informateur secret du ReichsfĂŒhrung-SS rapporte Câest Ă gerber ! On nâarrĂȘte pas de nous casser les oreilles avec lâesprit SS. Lâesprit SS ? Quâest-ce que câest ?! ». Quels ingrats ! Oser abonder dans le sens de la Wehrmacht plutĂŽt que dans celui de la SS ! Himmler sâen prend violemment Ă lâObergruppenfĂŒhrer-SS Höfle Ă ne pas confondre avec le StandartenfĂŒhrer-SS Höfle dâAktion Reinhard, outrĂ© par sa collaboration ouverte avec la Wehrmacht Que cette lettre vous soit un avertissement ! Le dernier ! Vous ĂȘtes un subordonnĂ© aussi dĂ©sobĂ©issant quâinapte Ă lâexĂ©cution des ordres. [âŠ] Vous voudrez bien me faire savoir par retour de courrier si oui ou non vous allez vous conformer Ă mes ordres plutĂŽt quâaux suggestions de votre Ă©tat-major ! ». Ă son tour, lâObergruppenfĂŒhrer-SS Wilhelm Bittrich se permet de faire des observations critiques. Il est immĂ©diatement cassĂ© par Himmler. MalgrĂ© cela, Bittrich â appuyĂ© par le gĂ©nĂ©ral Model ArmĂ©es Ouest â ignore la sanction et reste en apprend ensuite que son ObergruppenfĂŒhrer-SS favori, Felix Steiner, lâaurait traitĂ© de romantique vaseux » et, plus sĂ©rieusement, aurait ouvertement attaquĂ© la propagande nazie consistant Ă dĂ©finir le Slave comme untermensch⊠Le ReichsfĂŒhrer pique dâabord une crise dâhystĂ©rie Vous ĂȘtes mon gĂ©nĂ©ral le plus dĂ©sobĂ©issant ! » ; puis tente tout pour se rabibocher avec lui lui envoie des Ă©missaires pour lâinciter Ă la discipline, en appelle Ă ses devoirs, Ă la reconnaissance, le flatte⊠En vain. Au sein de la troupe, le Heil Hitler ! » traditionnel nâest plus vraiment dâactualitĂ© ; on ne dit plus guĂšre que Heil » maintenant. En Juin 1943, dans un restaurant de Berlin, Felix Steiner dĂ©jeune avec un vieil ami, Fritz Dietlof, Comte Von Schulenburg. Ce dernier murmure Ă son ami Il faudra quâon liquide Hitler, sinon il va rĂ©duire lâAllemagne Ă nĂ©ant ». DĂ©jĂ la Waffen-SS, gardienne du rĂ©gime, nâexiste plus⊠Un an plus tard, ce sera lâattentat du 20 juillet 1944 â et la mort annoncĂ©e du Reich de votre attentionEddy SOURCES - Reitlinger, Gerald. The SS, Alibi of a Nation 1922-1945 Arms & Armour Press, London, 1981- Höhne, Heinz. LâOrdre Noir ; Histoire de la SS â Casterman, 1968- Lumsden, Robin. The Black Corps â Ian Allan Publishing. Shepperton, 1992- Quarrie, Bruce. Hitlerâs Samurai ; the Waffen-SS in action â Patrick Stevens Ltd/Thorsons, 1986- Rhodes, Richard. Masters of Death The SS Einsatzgruppen and the Invention of the Holocaust â Vintage Books, USA rĂ©-Ă©dition aoĂ»t 2003- Padfield, Peter. Himmler ; ReichsfĂŒhrer SS â Papermac, 1995
affiche de recrutement pour la waffen ss